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La cuisine coréenne : équilibre et partage
Longtemps méconnue en France, la cuisine coréenne séduit par son sens de l’équilibre et sa convivialité. Elle repose sur l’harmonie entre les saveurs, les couleurs et les textures, avec une attention particulière à la saison et à la santé.
Chaque repas réunit plusieurs petits plats appelés banchans, disposés pour être partagés. L’idée n’est pas de choisir un plat principal, mais de goûter à tout, dans un esprit collectif.
Les recettes marient céréales, légumes, viandes et fruits de mer, relevés par le piment, le soja, l’ail et le sésame. Le piquant du gochujang, la douceur du sésame grillé et la fraîcheur des légumes fermentés créent un équilibre subtil.
En Corée, manger rime avec bien-être. Les plats chauds réconfortent en hiver, les préparations froides rafraîchissent l’été. Cet art de l’adaptation et du partage séduit aujourd’hui de nombreux gourmets en quête d’une cuisine à la fois saine et généreuse.
Les plats emblématiques de la gastronomie coréenne
Incontournable en Corée, le kimchi accompagne chaque repas. Ce chou fermenté au piment et à l’ail développe des arômes relevés et bienfaisants. Il symbolise la transmission familiale et la diversité des goûts régionaux.
Plat coloré et équilibré, le bibimbap réunit riz, légumes, viande, œuf et huile de sésame. Servi chaud ou dans une pierre brûlante, il se mélange juste avant la dégustation pour révéler toutes ses saveurs.
Le bulgogi, bœuf mariné dans une sauce soja sucrée-salée, se déguste grillé ou poêlé, souvent enroulé dans une feuille de salade. Sa texture fondante et son goût légèrement caramélisé en font un favori des tables coréennes.
Le gimbap est un rouleau de riz enrobé d’algue séchée, garni de légumes, d’omelette ou de viande. Simple à emporter, il évoque la cuisine de tous les jours et les repas partagés à l’extérieur.
Le tteokbokki rassemble des galettes de riz moelleuses nappées d’une sauce épicée au gochujang. Ce plat de rue, à la fois sucré et relevé, illustre la générosité et la gourmandise de la cuisine populaire coréenne.
Le Séoul à Bourg-la-Reine : la découverte à deux pas d’Antony
Situé au 80 avenue du Général Leclerc à Bourg-la-Reine, Le Séoul est une adresse appréciée pour sa simplicité et la régularité de sa cuisine. Le lieu propose des menus du midi attractifs, idéals pour une pause rapide mais équilibrée.
Les Antoniens y retrouvent les grands classiques : bibimbaps au bœuf, au tofu ou aux légumes, raviolis frits, vermicelles sautés et plats cuits au barbecue intégré. Les assiettes sont copieuses, les saveurs franches, et l’accueil discret mais attentif.
Le Séoul s’impose comme une porte d’entrée accessible pour celles et ceux qui souhaitent découvrir la gastronomie coréenne sans quitter le sud des Hauts-de-Seine.
Le Séoul – Bourg-la-Reine
Adresse : 80 avenue du Général Leclerc, 92340 Bourg-la-Reine
Accès : RER B, station Bourg-la-Reine
Marou à Chevilly-Larue : la tradition familiale
Un peu plus au sud, au 58 boulevard Jean Mermoz à Chevilly-Larue, Marou perpétue une cuisine coréenne familiale et authentique. Derrière les fourneaux, Hyejin et Zinho préparent des recettes transmises de génération en génération.
Leur carte fait la part belle aux jeongol – fondues coréennes – proposées en version classique, halal, végétarienne ou végane. On y trouve aussi des bibimbaps, pajeons (crêpes salées), banchans du jour, bulgogi et poulet frit coréen.
Le cadre, sobre et convivial, reflète l’esprit des tables de Séoul : une cuisine maison, réconfortante et généreuse, à déguster en famille ou entre amis. À l’heure du déjeuner, des formules rapides complètent l’offre, idéales pour les actifs travaillant dans le secteur d’Antony ou de Rungis.
Marou – Chevilly-Larue
Adresse : 58 boulevard Jean Mermoz, 94550 Chevilly-Larue
Séoul Cantine à Massy : modernité et accessibilité
À proximité immédiate d’Antony, Séoul Cantine (56 rue Gabriel Péri à Massy) revisite la cuisine coréenne dans un esprit plus contemporain. L’établissement, accessible depuis la gare RER B de Massy-Palaiseau, propose un service sur place, à emporter ou en livraison, y compris en Click & Collect.
Sa carte met en avant une large sélection de bibimbaps — bœuf, crevettes, tofu ou poulet frit —, des gimbaps (rouleaux de riz en algue séchée) et des entrées populaires comme les gyozas, nems, ou brochettes.
Les amateurs y retrouvent également des plats typiques tels que le bulgogi sauté, les japchae (vermicelles de patate douce), ou le tteokbokki, un plat de rue à base de galettes de riz dans une sauce sucrée-piquante.
Ouvert sept jours sur sept, Séoul Cantine séduit par sa souplesse et sa convivialité, avec un service continu le midi et le soir. Une adresse pratique pour les Antoniens à la recherche d’un repas équilibré et dépaysant.
Séoul Cantine – Massy
Adresse : 56 rue Gabriel Péri, 91300 Massy
Accès : RER B, station Massy – Verrières
Site : https://seoulcantine.fr/
Darai, le coup de cœur parisien
Pour prolonger le voyage, direction le 15e arrondissement de Paris. Darai incarne l’esprit des cantines coréennes de quartier : simples, accueillantes et abordables.
On y savoure des kimbaps, mandus frits, bibimbaps servis dans un dolsot brûlant, ou des nouilles sautées parfumées. Le tout pour un peu plus de dix euros. Les crêpes coréennes à la glace au thé vert apportent une touche sucrée appréciée.
Darai mise sur la générosité plutôt que la mise en scène. C’est un lieu sans fioritures où la cuisine parle d’elle-même, fidèle aux saveurs populaires de Séoul.
Darai – Paris 15e
Adresse : 4 bis rue Violet, 75015 Paris
Accès : depuis Antony, RER B jusqu’à Denfert-Rochereau puis ligne 6 (station Dupleix)
Spécialités : bibimbap en dolsot, kimbap, mandu frit, desserts coréens





